Nous voila donc coulant des jours heureux dans la ville
de Quelimane. La ville nous plait d’entrée, suffisamment grande pour avoir tout
ce que nous aimons et assez petite pour que nous puissions connaitre ses rues
comme notre poche rapidement. Autre avantage non négligeable de Quelimane selon
notre guide : sa gastronomie qu’il place en number one du mozambique.
Autant dire que c’est les crocs acérés que nous nous mettons en branle pour
trouver un petit restau à la cuisine typiquement zambézienne. Après pas mal de
recherche c’est un choux blanc, la seule
spécialité que l’on nous propose c’est du riz-poulet. Pas dingue ça. Par contre
nous découvrons une version mozambicaine du fastfood proposant glace à
l’italienne, gâteau au chocolat et brochette au barbecue. Ô ciel !Ce gâteau
au chocolat, rien que d’en parler j’en ai les larmes aux yeux. Bref vous vous
dites, pourquoi il nous raconte ça celui-là, on s’en cogne de son gâteau au
chocolat. Mais tout ça pour vous dire que nous y établissons notre QG pendant 3
jours et que nous sommes heureux et ça c’est important. A Quelimane nous
découvrons la plage de Zalala située à quelques bornes du centre. Une étendue
de sable bordée d’une grande forêt sauvage dont Alex grand nostalgique qu’il
est nous dira « Ouais bah on dirait les Landes quoi ». Une vraie
plage sauvage où l’activité frénétique des pêcheurs nous rappelle que la mer ça
ne sert pas qu’au tourisme. Nous y découvrons d’ailleurs qu’à Zalalaon pêche le
requin-marteau dont la tête ressemble effectivement à un marteau contrairement au
poisson-chat qui ne ressemble pas un chat.
Ironie du sort, un pêcheur dans ses filets.. |
A tout moment ici tu peux te retrouver assis sur un requin marteau! |
Le seul point noir de notre passage à
Quelimaneest cette scène où, attablésà notre fastfood préféré, nous voyons une
jeune femme voler quelques brochettes avant de se faire rouer de coups par le
serveur et l’agent de sécurité du coin sous l’œil goguenards des passants. En
Tanzanie et au Mozambique nous avions déjà pu constater que le vol est extrêmement
mal considéré. Mais la violence des coups portés et le décalage entre le
« crime » et la peine choque nos esprits occidentaux. Un vrai sentiment
de malaise nous saisit pour la première fois ici. Nous ne savons pas trop quoi
penser de la scène, oscillant entre volonté de ne pas porter de jugement et
malaise provoqué par l’événement.
Champion! |
Nous passons donc un jour puis deux puis trois à Quelimane, mais
contrairement à ce que vous pouvez croire ce n’est pas que le gâteau au
chocolat qui nous retient. En effet c’est à Quelimane que l’actualité brûlante du
Mozambique vient rattraper et perturber notre voyage. Pour mieux comprendre les
péripéties qui vont suivre remontons un peu dans le passé pour un cours express
sur l’histoire du Mozambique. Super ! En 1975, le peuple mozambicain (ou
mozambicais je sais toujours pas) obtient son indépendance après plusieurs
années de lutte contre les autorités portugaises. Le parti d’indépendance, le
FRELIMO, déclare la naissance du Mozambique et prend les rênes du pays. Presque
parallèlement un mouvement rebelle, le RENAMO, soutenu par le régime apartheid
sud-africain nait à son tour et entame une lutte armée destinée à faire tomber
le régime communiste du FRELIMO. Pendant près de 15 ans le pays connait une
guerre civile qui fait près d’un million de morts et paralyse le pays. En 1992
un accord de paix est signé entre FRELIMO et RENAMO, et ouvre une période de
stabilité. Mais bon depuis quelques mois des partisans de la RENAMO fatigués par
des élections par forcément hyper transparentes et par un partage des richesses
pas forcément hyper juste, ont décidé de reprendre certaines activités deguerilla
à savoir kidnapping et attaque de bus à la mitraillette sur la route principale
du pays. La province de Sofala au centre du pays, fief historique de la RENAMO
connait donc à nouveau des troubles depuis quelques semaines. Bref revenons à
nos moutons. A Quelimane nous sommes à la limite avec cette province de Sofala
et la route qui connait ces récentes attaques est bien celle que nous voulons
emprunter à bicyclette. Et là vous commencez à voir le souci.Depuis 2 semaines
nous regardons doncle 20h en portugais pour suivre l’évolution du schmilblick et
nous discutons régulièrement de ce problème avec les gens que nous croisons. Une chose est claire pour eux il est
impossible de traverser la zone à vélo, la seule solution est de prendre un bus
qui sera escorté par l’armée sur les endroits à risques. Nous pesons le pour et
le contre de toutes les solutions : prendre le bus ? contourner la
zone en passant par le Malawi et le Zimbabwé ? prendre un avion ?
passer par une route de montagne à l’ouest du pays ? A Quelimane après moults débats nous optons
finalement pour l’option du bus. Voilà donc ce que nous attendons à Quelimane
ces jours-ci : le bus !
Le départ est fixé pour Samedi 4h du mat’ . A 2h30 le réveil fait
son boulot et nous découvrons sur le téléphone d’Alex de bien mauvaises
nouvelles : le convoi de bus de la veille escorté par les militaires a été
attaqué et la France a perdu le match aller de son barrage pour la coupe du
monde. Y’a des matins comme ça où il vaut mieux pas se lever. C’est donc
passablement nerveux que nous nous rendons à la gare routière (à cause de
l’attaque de la veille pas à cause de Franck Ribery). Nous tentons bien
quelques blagues mais le cœur n’y est pas vraiment et puis il est 3h du mat’
aussi. A la gare l’ambiance nous détend un peu, l’inquiétude ne se fait pas
vraiment sentir ni chez les passagers ni chez les conducteurs. La perspective
de traverser une zone où des gusgus en treillis tirent sur les bus ne semble
pas entamer la bonne humeur du coin. Trop de sensiblerie chez les
occidentaux ! L’arrivée de notre chauffeur de bus finit de nous rassurer.
Lui on l’appelle « Patrao », le Patron. Un style de conduite à la
Fast and Furious 4 et une classe à la James Bond. Patrao fait vrombir le moteur
et nous voilà partis. Il fonce, klaxonne, débraye, double en montée, klaxonne,
double dans un virage, évite un vélo, écrase un singe (triste mais vrai),
esquive un contrôle de police puis bougonne à un deuxième, traverse le Zambèze
et grimpe les montagnes. Bref en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire (d’autant
plus que Patrao ne fait pas de pause, « les pauses c’est pour les
nazes » croyons-nous lire dans ses yeux) nous voilà à Muxungue, ville de
départ de l’escorte militaire.
Notre escorte, prête à intervenir! |
A Muxungue l’ambiance est pour le moins étrange.
Une marée de bus et de camions attendent gentiment le départ d’un
impressionnant dispositif militaire pendant qu’une nuée de vendeurs à la sauvette
slalome entre les véhicules pour proposer coca-cola et noix de Cajou. Nous
sommes réellement stupéfaits par les
moyens militaires mis en place : soldats, véhicules blindés, mitrailleuses
à la Rambo, lance-roquette ! Rassurant ? Oui et non … Après une longue
attente le convoi se met en branle nous sommes placés derrière un camion où
deux soldats sont en faction, abrités derrière deminces meubles en bois.
« A mon avis, ces deux bizus là, ils ont perdus au pile ou face ce
matin » avance Côme. Dans notre bus l’ambiance est un peu moins détendue
qu’au début du trajet et nous pareil… Même Patrao à l’air un peu plus concentré
que d’habitude ! Sur la route pas un chat la zone est sacrément sauvage.
Nous croisons plusieurs carcasses de voitures brûlées, bonjour l’ambiance !
Au moindre ralentissement nos militaires
sont à l’affut et on sent bien que la traversée de la région n’est pas tout à
fait anodine. Quelques 90 km plus loin nous franchissons le fleuve Save point
frontière entre la province de Sofala et celle d’Inhambane. L’escorte militaire
prend fin et nous poussons un vrai soupir de soulagement. Patrao,impeturbable,
reprend son rythme de croisière et nous jette quelques kilométres plus loin aux
croisements entre la route principale et celle menant aux plages paradisiaques
deVilanculos.Car bien souvent au Mozambique la frontière entre la galère et le
kiff est bien mince ! A peine sorti de la zone mitraillette &lance
roquette nous pénétrons dansla zone eau turquoise & sable fin. De quoi vous
faire perdre la tête tout ça. Nous mettons le cap sur Vilanculos, ville touristique
centrale du Mozambique. Effectivement il y a de quoi, une baie magnifique
s’offre à nous, à marée basse les bancs de sable surgissent au milieu d’une eau
parfaitement claire. Nous prenons nos quartiers dans l’auberge backpackers du
coin totalement vide à cette période de l’année et tenue par un allemand.
Enorme festin en self catering. Difficile de se rendre compte à quel point on est heureux là! |
Ouais on manque un peu d'affection parfois.. |
C’est
un sacré personnage celui-là il faut dire, c’est un vieux de la vieille de
Vilanculos, il commente sa vie ici d’un air désabusé « Comment j’ai
atterri ici ? L’illusion d’un paradis … et une succession
d’erreurs ! » nousdit-il avant de partir d’un gros rire parfaitement
germanique. Une pointe d’aigreur s’entend presque dans son discours, mais il
faut bien dire que le pauvre bougre a connu récemment une grosse déception avec
la descente en deuxième division de l’équipe de foot de Vilanculos. Sale affaire ! Toujours est-il que nous
nous sentons bien chez lui, nous profitons des délices de la plage et
planifions une sortie snorkling pour le lendemain. Point d’orgue de notre
journée, nous achetons un magnifique poisson de 3kg (un petit tarpon selon
notre spécialiste pêche) que nous cuisinons au barbecue. Nous retrouvons le
plaisir de faire notre propre tambouille ! Au petit matin, c’est donc une
team Grande Echappée en forme olympique qui monte à bord du DolphinDows II, un
frêle esquif chargé de nous emmener voir de plus près la population marine de
l’archipel de Bazaruto. Nous partageons la journée avec un couple venu tout
droit de Johannesburg pour des vacances de rêve à Vilanculos.Les fonds marins
de l’archipel valent leur pesant de cacahuètes.Tout un tas de poissons aux
couleurs et formes révolutionnaires se promènent joyeusement sous nos palmes
(note technique : carangues, poissons perroquets, chirurgien, bonefishs,
murènes, mérous..). A la sortie de l’eau nous discutons donc poisson porc épic,
poisson lune et oursin, un peu impressionnés par ce que la nature peut
produire. On en deviendrait presque philosophe.
Nous quittons Vilanculos avec
regret le lendemain pour retrouver la route.. Nous pédalons nous pédalons mais notre esprit
est ailleurs. Quelque part entre la France et l’Ukraine probablement ! Car
même à 10000km de la maison nous
n’oublions pas nos devoirs patriotiques : celui de nous qualifier pour la coupe du monde au Brésil (oui
oui on dit « nous »)! Et ce soir c’est match. L’objectif de notre journée est simple :
trouver une maison équipée d’une parabole retransmettant le match.Notre quête
nous occupe tellement l’esprit que des conversations improbables voient le
jour :
« - Tu préféres voir un éléphant traverser la route ou qu’on se
qualifie pour le mondial ?
-
Hum… Je prends la coupe du monde
direct ! Mais pour un lion là je dis pas »
Evidement aucun n'a traversé, faux espoir |
Le soir venu nous faisons halte à Cheline. Pas de parabole ici mais
nous retrouvons avec plaisir notre spot de bivouac préféré : une salle de
classe d’une petite école d’un petit village. Un de ces soirs où l’on dort à
l’air libre après avoir pris une douche sous les palmiers.
Le lendemain matin nous
apprenons que nos prières ont été exaucées et nous trinquons du thé à la santé
de nos valeureux champions. Comme tout bons français après un lendemain de foot
nous passons la journée à refaire le match. Effectivement nous n’avons pas vu
le match mais nous ne sommes pas du genre à nous arrêter à ce genre de
détail ! Bref arrêtons de parler de ballon rond la journée est également
importante au Mozambique car aujourd’hui ce sont les élections municipales. Il
faut vous dire que ça fait 2 semaines que les villes que nous traversons
suivent le rythme des camions-sound system des deux partis. Des affiches
s’étalent un peu partout dans les rues et les partisans distribuent allégrement
casquettes et drapeaux. Bon il faut bien avouer que le combat semble bien
inégal entre un parti gouvernemental suréquipé et celui d’opposition bien plus
discret. De notre côté nous ignorons les clivages politiques et nous glissons
tranquillement sur la route des vacances. Nous passons la nuit à Unguana une
bourgade de taille moyen-plus dont nous ne gardons pas que des bons souvenirs.
Un certain nombre de mauvaises rencontres nous font détester la ville: le
prof de math bourré comme un coing limite agressif, le scorpion qui passe entre
les pieds d’Alex et l’araignée grosse comme mon poing (et j’ai un gros poing).
A 6h le matin, pas évident.. |
Nous passons la nuit sous le porche d’une maison et filons dès les premiers
rayons du soleil vers des cieux plus chaleureux. Et quels cieux ! Il fait
gris ce matin-là, chose suffisamment rare ici pour qu’on le mentionne. Ca
pleuviote et ça vente pas mal, on se croirait presque en Bretagne. Nous avançons lentement à cause d’un dieu Eole
bougon qui a décidé de nous les briser (les jambes). Mais notre moral est à
l’épreuve du vent et nous passons une journée magnifique. D’abord une jolie
mozambicaine nous propose du lait de coco au déjeuner. Ensuite nous passons le
tropique du Capricorne et franchement ça fait plaisir (à cette occasion Vincent
dira une énormité géographique que nous ne mentionnerons pas par respect pour
lui).
Grand moment avec tous nos potes! |
Enfin à l’arrivée à la ville de Morrembene notre ville étape du jour nous
faisons la connaissance de Taka, un jeune volontaire japonais travaillant
depuis 2 ans pour une ONG promouvant l’agriculture locale. En deux coups de
cuillère à pot le voilà nous proposant le sol de son
salon pour passer la nuit. C’est surtout l’occasion pour nous de partager nos
impressions sur notre Mozambique adoré du genre
« t’as compris toi pourquoi les bières de 25cl coutent plus cher
que celle de 50cl ? ». La maison de Taka n’est pas bien grande mais
nous y entrons tous les trois largement
pour une nuit royale.
Ce bon vieux Taka, hôte de qualité |
Le lendemain il fait toujours gris mais cela ne nous empêche pas de
parcourir les derniers kilomètres qui nous séparent de l’océan indien et de la
ville d’Inhambane, capitale de la province du même nom. Inhambane est une ville
assez sympa, petite et aérée. Nous en faisons rapidement le tour et nous décidons
de nous mettre en quête d’un internet café. Ici chercher internet est toujours
une mission exaltante à l’issue aléatoire. Après une grosse de recherche,
d’espoirs et de déceptions nous nous avouons vaincu pour cette fois. Nous
décidons de nous remonter le moral autour d’une grosse soupe aux haricots et
nous rencontrons Chana, artiste de la ville qui nous emmène faire un petit tour
de la Maison de la Culture pour nous montrer ses peintures. Un peu de culture
ne fait jamais de mal !
Une des oeuvres de Chana, notre peintre rasta |
Nous remontons sur nos bicyclettes direction la
plage paradisiaque de Tofo, un des spots touristique les plus importants du
pays. Tofo c’est un peu le Disney Land du touriste au Mozambique : plage
de rêve, eau turquoise, logements et bars à gogo.
C’est la fin de la journée nous pédalons
gaiement le long do bord de mer quand une Mercedes blanche s’arrête à la
hauteur de Alex. « Vous chercher un endroit où dormir ? Suivez
nous ! ». Nous suivons et c’est ainsi que nous faisons la connaissance
de Ricardo et Kathie. Il est italo-zambien et elle greco-sudafricaine, ils ont
vécu au Botswana, en Zambie et en Afrique du sud avant d’attérir à Xai-Xai au
sud du Mozambique où ils dirigent un lodge de luxe. Ils sont venus à Tofo
prendre quelques jours de vacances avant de se lancer dans la furie de la haute
saison touristique. Nous arrêtons nos vélos dans la villa qu’ils louent. :
une belle maison dominant l’une des plages de Tofo, Quelques secondes plus tard
nous voilà assis sur la terrasse à regarder l’océan indien venir lécher la
plage et les rochers. Zou ! Nous recevons nos instructions :
« prenez une bière, allez-vous doucher, prenez une autre bière,
donnez-nous un coup de main pour guillotiner les crevettes prenez une autre bière et venez manger».
A vos ordres chef ! Nous sommes accueillis comme des rois (et encore on
est même pas sûr que les rois sont aussi bien reçus). A ce moment précis en prenant du recul sur
notre situation, force est de constater qu’on a la belle vie : se gaver de
crevettes marinées face à l’océan en sirotant des bières c’est pas si
mal ! Ricardo et Kathie nous racontent leur vie africaine plongée dans le
monde du tourisme. C’est l’occasion pour nous de de discuter pour de vrai et de
poser toutes les questions qui nous passent par la tête. On se sent bien
chanceux ce soir-là de tomber sur des gens aussi accueillants et généreux… Quelques
bières plus tard nous continuons d’écouter les anecdotes les plus improbables
de nos hôtes : « si, si on vous jure notre chien est dressé
pour chasser les éléphants ».
Papas et maman d'un jour! |
ça commence à serieusement pousser tout ça |
Au petit matin l’optimisme va bon train dans les rangs, nous profitons
d’une journée de repos totale. Nous quittons notre nid de chez Ricardo et
Kathie pour rejoindre le centre du petit village de Tofo. La ville, même en
hors saison, est peuplée de blancs. Nous frôlons la crise cardiaque tout à coup
propulsés dans cet univers touristiques (avouons-le ça nous fait plaisir quand
même). Nous nous dégotons une petite auberge et passons le reste de la journée
à glandouiller. Le soir venu nous
sortons nos habits de gala car Kathie nous a donné rendez-vous pour voir France
– Afrique du Sud dans un bar. Nous voilà donc chantant gaiement La Marseillaise
en voyant tous émus défiler les images du Stade de France. Nous perdons
finalement le match, ce qui est la moindre des choses pour remercier nos amis
Ricardo et Kathie de leur gentillesse. Nous nous remontons le moral à coup de
bières, certains observateurs pourraient même dire que l’on aurait un peu forcé
ce soir-là… Mais que voulez-vous nous sommes des patriotes !
Le lendemain matin la journée
suit à peu près le même schéma que la veille ( à un petit mal de crâne près
peut être): repos du corps et de l’âme. Ricardo bien décidé à nous régaler
jusqu’au bout nous invite à nouveau pour un barbecue gargantuesque. Bref tout
va bien ! Nous planifions pour le lendemain une excursion en mer pour aller
nager avec les requins-baleine la grande spécialité du coin. Inutile de vous
dire que Côme à des étoiles dans les yeux depuis deux jours « non mais
vous vous rendez compte les gars ? C’est le plus gros poisson du
monde ! Genre jusqu’à 10 métres le machin ! Ca va être fouuuu !».
Une affaire à suivre donc !
Aller, petit spoil, ça nous brûle les doigts.
Nothing to say.... |
Paris-Quelimane : 11 745 km, et malgré tout vous entretenez les clichés des Français : que les germaniques ils ont des gros rire typiques de leur civilisation et qu'il fait moche en Bretagne. Sale affaire les gars!
RépondreSupprimerSuper les gars,
RépondreSupprimerCa fait toujours plaisir de vous lire.
C'est bien que vous aillez pas ete attaque ni par le RENAMO.
Par contre, Vincent, il faudrait songer a changer de sourire colgate, pour faire plaisir a ta maman.
Bises
Jeannot
Vilanculos, ça ne s'invente pas...
RépondreSupprimerMéfiez vous des mauvaises fréquentations, même si nous savons tous que, parce qu'il avait une mère cocue très dolente, Luther n'a jamais calculé en vain.