Frontière Thaï- Bangkok : Du Mékong à l'Océan Indien


Nous voila donc sur les rives du Mékong après que les laotiens nous aient mené en bateau pendant deux jours entiers (au sens propre de l’expression), jusqu’à la frontière Thaï, à deux pas du célèbre triangle d’or, connu pour ses traffics en tout genre. Là vous vous demandez : Mais comment ont-ils fait passer la drogue qu’ils ont acheté au Laos ? Et bien c’est mal nous connaitre, chers lecteurs, nous sommes blancs comme neige, et d’ailleurs ça se voit sur nos tête (bon, ok, après la douche).


En voie de clochardisation trop avancée


là n'en parlons pas


350 km nous séparent désormais de notre prochaine grande destination, Chang Maï, capitale touristique du nord de la Thaïlande. Mais avant de vous parler de repos, évoquons ces 4 étapes qui nous séparent de cette merveilleuse ville. Vous ai-je déjà parlé de ma théorie du guépard – attention, guépard, pas léopard ou Jaguar - et de l’impala ? Non ? Génial ! En fervent admirateur et passionné de tout ce qui provient des programmes de National Géografic, j’ai pu apprendre avant de démarrer ce voyage que ce majestueux fauve d’Afrique était l’animal terrestre le plus rapide du monde. Ça, à priori, vous le saviez déjà. Le guépard est extrêmement friand d’impalas, ces gazelles gracieuses que l’on trouve en bon nombre en Afrique et qui sont également des animaux drôlement rapides. Le guépard est sympa, il s’attaque à des animaux aussi rapides que lui. Mais saviez-vous que ce gros chat avait surtout un gros défaut de fabrication ? Et oui, notre pauvre ami dispose d’un cœur si fragile qu’il ne peut maintenir sa course effrénée derrière les fesses de l’impala affolée que durant maximum 17 SECONDES ! S’il dépasse ce laps de temps, son cœur implose, et la gazelle a gagné une journée de plus (oui c’est pas bien drôle d’être une gazelle en Afrique). Vous me direz, c’est pas qu’on s’en contrefiche, mais disons que.. si, un peu quand même.

Et bien figurez-vous que dans un col thaïlandais dont la pente est à plus de 10% en moyenne, on se met rapidement dans la peau de cette pauvre gazelle sur le point d’être avalée par les mâchoires féroces de ces montagnes escarpées. L’ascension démarre et voila que déjà il faut mettre toutes ses forces dans la bataille. Le col n’est pas long. 6 Km avant le sommet. 17 secondes en langage de guépard. Mais imaginez ce que peuvent durer ces 17 secondes dans la tête de trois petits impalas que nous sommes. Plus les lacets se succèdent, plus nous zigzaguons pour éviter les dents de notre ennemi qui tente de nous avaler. Ne pas craquer. Ne pas s’arreter, ne pas se retourner, n’avoir en tête que ce chronomètre infernal. Allez petite gazelle, tiens-bon ! on raconte que le guépard faiblit à partir de la 15ème seconde, que la pente se fait plus faible. Pas cette fois ? Pas cette fois… Il faut maintenir l’intensité de la course jusqu’au bout, ce ne sera ensuite qu’un mauvais souvenir. Mais qu’est ce que c’est que cette odeur de mort qui rôde sur la route ? Une autre victime ? Est-ce ta propre mort, petite gazelle ?! Mais non, ne penses pas à ça, tu affabules, sûrement à cause de ce soleil qui brûle ton crâne. Un instant tu penses être sauvée, avoir pris une belle avance sur ce fauve, puis soudain il revient à tes trousses, plus vite encore. Tu poses un pied à terre, tu penses un temps à abandonner. Surtout pas, petite gazelle, si tu t’arrêtes tu es perdue ! Puis enfin les 17 secondes sont écoulées, le sommet est là, sous nos pattes. Trois petites gazelles viennent d’échapper à un col féroce, bien décidé à les dévorer, toutes les trois. Mais qu’est-ce qu’il peut bien nous raconter ?! Il nous ment, bien sûr qu’il l’a faite passer sa drogue pour écrire des choses pareilles. Et bien toujours pas. Mais disons simplement qu’un col pareil nous rend cinglés, il laisse des traces. On s’en rappellera de ces 6 km.





30 minutes, thermostat 8 et vous avez un beau cyclo rôti du dimanche!


Et puis d’ailleurs, pourquoi je vous parle de gazelles ? Une gazelle peut traverser les frontières sans problème, ce qui n’est surtout pas notre cas. Revenons un instant avant cette rude ascension. Le Laos est bien décidé à ne pas nous laisser sortir de chez lui. Partis pour prendre un ferry, traverser le Mékong et entrer tranquillement en Thailande, on nous dit que non, qu’ il faut désormais emprunter le « pont de l’amitié Lao-Thaï », voilà autre chose ! Arrivés au poste de sortie du Laos :
-Non, vous ne passerez pas sans avoir payé un supplément ! Motif : arrivée au poste frontière trop tôt le matin… Autre chose ? Non, ce sera tout.
 Nous attendons donc un moment puis passons enfin ce premier poste, direction celui d’entrée en Thaïlande, de l’autre coté du pont. Encore raté, l’accès au pont est interdit aux vélos ! il faut les mettre dans un bus pour traverser les 400 mètres de pont et faire tamponner les passeports. Autant dire qu’ils ont bien fait de ne pas l’appeler « pont de l’amitié Franco-Lao » ce maudit pont qui nous oblige à démonter jusqu’à la roue avant de nos vélos pour les embarquer dans un bus, moyennant à nouveau 125 Baths chacun (3 euros) . Décidément, cette première journée en Thaïlande fut bien difficile. Heureusement nous croisons sur la route un drôle de personnage, Fred, un monument de prétention à lui tout seul, un moulin à paroles, le genre de type capable de déblatérer des pages et des pages sur sa vie sans poser la moindre question à son interlocuteur. Il a une bonne tête pourtant notre copain Fred qui nous aborde sur son scooter juste avant la pause déjeuner, de bonnes joues, une petite bedaine de quarantenaire bien amicale. Mais lorsqu’il nous annonce qu’il a voyagé lui aussi 10 ans à vélo tout seul, là nous savons déjà qu’il s’agit d’un drôle de type. C’est le troisième de ce genre que nous rencontrons sur les routes et à chaque fois nous sommes convaincus de la même chose : Ces types sont resté bien trop longtemps seuls, sans aucune vie sociale, ils en deviennent socialement débiles. Et oui, en 10 minutes, nous savons tout de sa vie, son âge, son nom, sa ville d’origine, ses anciens salaires !!! Quant à lui, il repart sans nos noms, ne sais pas où nous allons ni d’où nous venons, est très fier d’avoir fait plus de km que nous, d’avoir grimpé de plus hautes montagnes que nous, il a laissé une impression, il a prouvé quelque chose.Nous, nous avons surtout l’impression qu’il a prouvé qu’il était con ! 



Ils nous font toujours bien rire ces cyclos complètement perdus, lui en particulier nous redonne la pêche après cette rude ascension. Mais attention, pas plus d’un an ! Rentrons vite avant de devenir comme lui. (là on croise un peu les doigts pour qu’il ne trouve jamais notre blog J ) Nous passons une première nuit à Mae Chan. A l’étage d’un petit restaurant, dans un grenier tout en bois que la patronne nous met à disposition pour une nuit, nous retrouvons là l’accueil si chaleureux des Thaï que nous avions laissé le temps de découvrir le Laos. Un détail à cependant changé l’atmosphère qui règne dans le pays. Vous avez dû le lire quelque part, pendant notre absence, l’armée a fomenté un coup d’Etat et pris le pouvoir en une soirée sans une quelconque opposition de la population. A croire que les Thaïs ont l’habitude. En effet sur les 80 dernières années , le pays a connu en moyenne un coup d’Etat tous les quatre ans ! Ici, la démocratie n’a pas la même importance que chez nous. En Thaïlande, le principal, c’est l’ordre et l’unité nationale, alors du moment que ces deux piliers tiennent debout, on ne se plaint pas. Des gens en chemise jaune

s’opposent à d’autres types en chemise rouge. Finalement pour les thaïs, ce n’est rien de plus qu’un épisode de Kho Lanta !
 Un point marque toutefois le pays, ces derniers jours : le couvre feu… Plus personne dans les rues entre  22 heures et 6 heures du matin ! Cool, la Grande Echappée gagne une heure de sommeil ! Et pour ce qui est de 22 heures, il y a bien longtemps qu’on est couchés à cette heure-là. Une heure de dodo en plus, certes, mais par conséquent une heure sous ce soleil brûlant en plus.. Nous passons ainsi une nouvelle étape sous plus de 40 degrés et terminons à Mae Suaï plus rôtis que des poulets. Finalement, seuls les moustiques se risquent à venir dévorer notre peau cramée. C’est sous cette chaleur que nous traversons Chang Raï puis visitons le morbide Temple Blanc, une vingtaine de km plus au Sud. Entièrement peint de blanc, ce temple a pourtant tout d’une bien sombre création architecturale. Avant d’entrer dans le temple, le visiteur doit traverser plusieurs bassins remplis de mains blanches semblant sorties de terre et agitant entre leurs doigts des dizaines de crânes humains. Dans les bassins, des monstres à l’apparence de dragons sortent de l’eau serrant entre leurs dents les restes de leurs victimes humaines. D’immenses défenses d’éléphants sortent du sol, comme si d’un coup la terre allait se réveiller. Mais en vain, tout ici inspire la mort et rappelle les vivants à la terre. Pourtant, l’ensemble est d’une grande beauté et la richesse des détails sculptés donne vie à ce tableau funèbre. 


On approche du millier de fan Facebook
et ça se voit!!


THE White Temple

Sans doute plus à l’aise dans une église, nous tentons notre chance ce soir-là dans l’internat Catholique de Mae Suaï. Et la chance nous sourit. Le père Luigi, un italien d’une 40aine d’année installé ici depuis huit ans nous accueille chaleureusement. N’allez pas vous imaginez qu’il s’appelle vraiment Luigi, simplement nous n’avons jamais su son nom, et Luigi ça collait bien au récit. Notre hôte nous propose une salle vide où nous pouvons camper sans problème et repartir le lendemain à 6 heures. Nous quittons l’abominable route nationale 1, la principale du pays que nous avions emprunté sur quelques km pour rejoindre la 118 qui s’enfonce un peu plus dans la nature des environs de Chiang Maï et est nettement moins encombrée. Après 40 km, nous nous arrêtons boire un coup au SevenEleven, notre QG.



La maison de Luigi


L'heure de la messe a sonné pour Alex, apôtre fidèle du 7 Eleven

 A partir de là, 3 itinéraires possibles s’offrent à nous. Il nous faut choisir, mais les avis discordent. Alex et Vincent s’accordent sur une route assez sauvage un peu plus vallonnée que la 118 que Côme décide de continuer, lui permettant d’atteindre un peu plus tôt Chiang Maï . Chose inédite dans ce voyage, nos routes se séparent ! N’allez pas imaginer que Côme a perdu la tête depuis qu’il a failli se faire dévorer par un guépard. loin de là. Non, c’est simplement l’occasion pour lui d’expérimenter le voyage en solitaire, depuis le temps qu’on en parle, et pour Alex et Vincent de s’aventurer sur une autre route. Et Côme l’avoue, Il a surtout hâte d’atteindre Bangkok et en a un peu sa claque des routes asiatiques. Avant de partir et de leur souhaiter bon courage, il leur lâche :
-Au fait, vous l’avez vu l’énorme serpent écrasé il y a une demi heure ? Un Bungare rayé jaune et noir, ou Kraït Asiatique. Un serpent extrêmement dangereux mais assez peu agressif. Oui, comme le dit un proverbe Thaï : « le Kraït ne mord jamais, mais s’il le fait, tu es mort… »

Nous nous séparons sereinement, décidés à en découdre avec deux ultimes étapes asiatiques qui s'annoncent terribles. Vincent et Alex s'élancent sur une petite route départementale prometteuse qui doit les amener en 40 km à Phrao, où ils espèrent trouver un toit. 40 km, une petite après midi en soi, une broutille, une promenade de santé. Pourtant au bout de quelques kilomètres la pente se fait, un peu plus raide, puis un peu plus encore, et encore, et encore,jusqu'à devenir un mur impressionnant à bien plus de 10%. Mais c'est pas possible, même à pied on risquerait son cœur à grimper une chose pareille ! Alors cette fois, pour la première fois depuis le début de ce voyage, le guépard a enfin eu raison de nos deux pauvres gazelles qui s'effondrent avant le sommet, à bout de forces. Avec le temps, il commençait à avoir faim le pauvre vieux.( pour les cancres qui ne lisent qu'en diagonale, ceci est une métaphore filée qui a commencé au début de l'article). C'est à bord d'un pick up réquisitionné sur la route qu'ils arriveront au sommet de ce monstre avant de rejoindre leur village étape. La suite jusqu'à Chiang Mai sera plus reposante. 





Un Mango Shake pour la 8 s'il vous plait!


De son coté Côme repart aussi la fleur au fusil, heureux mais pas si serein de s'aventurer seul sur ces routes . Il repart après un déjeuner en solitaire, certain de trouver un logement dans les 20 prochains kilomètres. Mais rapidement la route s'enfonce dans un épais parc national et abandonne l'agitation des villages pour la plus parfaite quiétude de la jungle. Les lacets s’enchaînent et la route s'élève dans la montagne, de façon plus raisonnable heureusement. Mais après une vingtaine de kilomètres de montée, trois essorages de t-shirt et des dizaines de serpents écrasés, le sommet apparaît enfin. Ça redescend, ça remonte, ça n'en finit pas et la route reste déserte, pas le moindre village à l'horizon. « dans 20 bornes je suis sûr de trouver un spot où dormir » disait-il, incorrigible optimiste. 40 km, 50 km, la nuit tombe, toujours rien.. C'est finalement 60 km plus tard qu'il atteindra enfin Roi Sakhet au terme d'une étape de 130 km qui devait en faire 85 grand max. Le village est à taille humaine, plein de charme, mais encore une fois, pas la moindre Guest House, pas une Eglise ou un plan potentiel pour dormir. C'est alors qu'arrive Shannon, un américain du coin sorti d'un gros 4x4, le héros du jour. Shannon accepte d'abord d'offrir à Côme une place chez lui pour passer la nuit, retourne à sa voiture, réfléchit un instant puis retourne le voir alors qu'il s’apprêtait à le suivre jusqu'à chez lui.
-Mais attend, de toute façon tu comptes aller à Chiang Mai demain j'imagine ?

-Oui, dit Côme, qui sent déjà le miracle arriver.
-Bah viens, grimpe, je t’emmène tout de suite, je dois y aller !
-Jackpooooot !

C'est donc Côme qui sort vainqueur de ce match à distance et arrive un jour plus tôt à Chiang Maï que ses deux compères. Un match qui finalement s'est révélé bien difficile pour les deux camps. Et c'est avec mérite et brio que notre trio achève enfin son échappée asiatique, ici à Chiang Maï, deuxième ville de Thailande. 2000 km tout rond !

En effet, le temps nous manquant, la route n'ayant ensuite plus le moindre intérêt, nous décidons de rejoindre Bangkok par le bus. En attendant, nous jetons l'ancre dans le centre historique de Chiang Maï, dans une petite Guest House au fond d'une des dizaines de ces petites ruelles fleuries qui font tout le charme de la ville. Deux jours de repos au programme. Deux programmes différents. Côme apprend au dernier moment l'arrivée de ses deux copains Joséphine et Gaëtan, deux joyeux lurons de passage en Thailande, et décide de partir deux jours avec eux pour un trek dans les montagnes. Au programme : retrouvailles, embrassades chaleureuses et blagues vaseuses, mal de crâne dans un tuk tuk lancé à toute berzingue, marche, promenade en éléphant, pillage clandestin d'une plantation de litchis, marche dans la jungle, rafting, baignade dans des cascades d'eau claire, et bivouac parfaitement pittoresque dans un micro village Thaï au terme d'une ultime marche. Nous retiendrons un dialogue causasse entre les deux tourtereaux, fraîchement arrivés au sommet :
« Gaetan, tu t'imagines que nous, on est là pour 24 heures seulement, mais que ces petits villageois sont là pour la vie ?! »
« tu vois Joséphine, c'est cette sensibilité que j'aime chez toi ! »
Bah oui, vous croyiez qu'elle allait tomber dans l'oreille d'un sourd celle-ci ?! La rédaction de La Grande Echappée n'en rate pas une.



Un éléphant ça trompe énormément


la nouvelle pub pour shampoing Thaïti




Joséphine VS Wild 

Vincent et Alex, eux, préféreront la chaleur de la ville pour reposer leurs jambes meurtries, pratiquer leur sport préféré, ne rien faire, assassiner deux ou trois mots croisés et sortir le soir assister à un terrible match de boxe Thaï dans une ambiance brûlante, une expérience dont ils se rappelleront. Ils se rappelleront surtout qu'un Thaï, qu'il ait 25 ans ou même 8 ans, et bien tu ne l'EMBETES pas !




Ainsi nous arrivons à Bangkok, capitale de la modernité en Asie du Sud Est, célèbre pour son bouillon culturel permanent, son dynamisme, véritable Eldorado des jeunes fêtards en voyage, plus tristement aussi capitale du tourisme sexuel. C’est bien ici que nous débarquons nos vélos, un peu intimidés par ce fourmillement comme souvent lors de nos arrivées dans les capitales. Bangkok sort du lot des villes d'Asie du Sud Est. Ici la route passe au dessus de nos têtes, le métro sous nos pieds, et il faut lever les yeux au ciel pour apercevoir le sommet de certaines tours ultramodernes du quartier des affaires, donnant à ces lieux des aspects futuristes. La modernité semble être le maître mot, le moteur de la vie branchée des Thais de la capitale. Le modèle américain habite chaque rue, chaque magasin, Bangkok se tourne vers le futur. Néanmoins la tradition n'est pas loin. Des nombreux temples dont le célèbre Wat Pho décorent la ville de leurs dorures, les taxi lâchent le volant pour tirer leur révérence au passage devant le Palais Royal et l'ambiance caractéristique des rues animées par une joyeuse anarchie continue de faire le charme de cette métropole gigantesque. Nous répartissons nos vélos chez deux hôtes de choix que sont Fanny et Ariane. 


Quand on vous disait qu'ils ne rigolent pas


Kao San, à Bangkok

Fanny, est une amie de l’ESCP de notre année en échange à Bangkok, c’est également, si vous avez suivi nos aventures péruviennes, grâce à Elle que nos amies Florence et Alizée sont à Lima. Elle a en effet fondé cette association (Women take the Micro) qui envoie des étudiants en mission autour du monde pour aider des femmes entrepreneurs. C’est un peu compliqué. Bref, retenez que Fanny est une fille super ! Ariane fait partie de ceux qui ont décidé de partir s’expatrier en stage en Thaïlande pour 6 mois. Quelle drôle d’idée, me direz-vous, dans un pays où l’on se couche à 22 heures ! On dit aussi qu’elle adore les ours noirs d’Asie, c’est sans doute la raison pour laquelle elle accueille Côme, ses grandes paluches et sa grosse barbe brune. Bref, encore une fois, une fille super ! 


On vous présente FANNY


Et ARIANE

Bangkok vous l'aurez compris marque la fin de notre aventure asiatique. Nous prenons à présent un dernier avion qui nous mènera jusqu'à Helsinki en Finlande. De là c'est simple, c'est tout droit, jusqu'à Paris ! Car oui c'est officiel cette fois-ci, nous rentrons pour de vrai, et précisément le 11 Juillet 2014 ! (On vous attend nombreux sur le Champ de Mars)
En attendant, nous profitons de nos derniers jours au royaume de Siam pour nous autoriser une petite virée sur la côte, accompagnés de toute notre fine équipe. A Ko Sameth, nous mettons les pieds dans le sable, les ressortons bien vite car là aussi il est brûlant et rafraîchissons nos petites frimousses dans cet Océan Indien que nous retrouvons pour la deuxième fois. Nous imaginons, à quelques encablures, les côtes colorées du Mozambique. 

En thaï, Ko, ça signifie île. Il y a tout un tas de Ko sur la KOte sud du pays, Ko Lanta bien sûr, mais également Ko Phi Phi ou Ko Tao, sans doute Ko Ruption aussi. Voila chers lecteurs, sur cette blague si Ko Mique, c'est depuis le sommet d'un cocotier géant que nous vous disons à très vite ! D'abord dans les forêts nordique, mais surtout sur les pelouses du champ de Mars, face à une autre grande et belle TOUR DU MONDE !J'oubliais, gardez un oeil sur notre onglet "VIDEOS", la petite dernière est dans les tuyaux :)


Oups, désolé pour ceux qui bossent en ce moment..




Retour à Bangkok, ça sent la rentrée des classes

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